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Les épargnants prennent leurs précautions
L’augmentation des dépôts en banque traduisent une prudence chez les petits épargnants. C’est du moins de cette manière que l’on peut interpréter l’augmentation des dépôts en banque malgré le frisson de la crise financière.
Les actions en bourse des banques françaises ont failli chuter l’été dernier. Certains établissements, comme la Société Générale, rencontrent encore des difficultés liées à la crise financière. Des restrictions des prêts auprès des entreprises et des particuliers ont été relevées.
Ce sont, en quelques mots, les impacts de la crise de la dette qui a soufflé sur l’Europe cette année 2011. Les données des banques demeurent toutefois positifs en fin d’année, et ce, parce que les dépôts des particuliers ont connu une certaine stabilité. De plus, le bilan global des banques s’est avéré positif dans de nombreux pays européens, dont les banques françaises.
Il s’avère que les particuliers ont continué à déposer leur argent dans les banques. Cela a permis de dégager un profit en augmentation chez les établissements bancaires. Du côté des ménages, cette mesure s’explique par le souci d’épargner, de conserver de l’argent disponible. C’est le rôle premier des banques, et c’est pourquoi elles ont été créées. Les résultats indiquent surtout une augmentation des dépôts de la part des résidents, avec une hausse de 4, 2 % des encours des placements à vue (octobre 2011). Les dépôts à court terme eux, ont progressé de 8, 5 %, ce qui est appréciable également.
La Banque centrale européenne a noté pour sa part, en cette fin d’année 2011 que les banques en France, en Allemagne et en Italie ont présenté un bilan positif de leurs avoirs. Les banques françaises ont ainsi obtenu 14,5 milliards euros de bénéfice en 2011 contre 14 milliards euros précédemment. En dépit des craintes concernant l’octroi de crédit, la disponibilité de financement peut donc être encore envisagée, bien que la prudence demeure la règle en matière financière. Le besoin de liquidité des banques primaire avait fait craindre en effet que les particuliers et les entreprises se voient fortement limiter leur accès au crédit à compter de 2012.